Prendre soin de sa peau

Prendre soin de votre peau en hiver

Plus rêche, plus terne, plus sèche, en hiver la peau n’est pas à la fête.

Les explications

La circulation sanguine

Lorsqu’il fait froid, les capillaires de surface se rétractent et la circulation sanguine reflue vers la profondeur au détriment de l’irrigation de surface pour éviter le refroidissement des liquides corporels et donc de l’organisme.
Moins irriguée, la peau fonctionne au ralenti et elle est plus terne du fait de la contraction des capillaires.

La luminosité

La lumière est fondamentale pour la vie et est captée principalement par la peau.
La baisse de luminosité hivernale, accentuée par le port de vêtements d’hiver couvrants ralentit elle aussi le métabolisme cutané.

La production de sébum

En dessous de 7° le corps ne produit plus de sébum donc la peau est moins lubrifiée et moins protégée, moins hermétique. Elle peau devient sèche et rêche.

La déshydratation

L’air ambiant étant plus sec et la peau naturellement moins lubrifiée et protégée, elle « perd » son eau qui s’évapore au profit de l’extérieur par effet d’osmose.

Comment y remédier ?

Partir en vacances au soleil en hiver ou attendre que l’été revienne !

Vous pouvez aussi stimuler votre peau de plusieurs façons

Avec des appareils de luminothérapie à faire chez soi (LED par exemple)
Avec des peelings (couplés à la luminothérapie, c’est parfait)
Se pincer, se faire masser : regardez notre tutoriel de pincements Jacquets pour illuminer le teint.

Et bien sûr nourrir votre peau avec des produits de qualité et adaptés

Utilisez des crèmes riches et qui tiennent au corps et au visage.
Nos baumes sont particulièrement efficaces : Baume Seconde Peau n°2 pour peaux sèches, Baume Seconde Peau n°3 pour peaux très sèches, Baume Seconde Peau Corps pour toute la famille et aussi pour le visage.
Leur spécificité : ils redonnent à votre peau ses propres constituant lipidiques en version végétale. Cela les rend plus rapidement absorbés, plus en profondeur, pour une action durable et sur-mesure.

L'univers des cosmétiques

Comment choisir son démaquillant ?

S’il est indispensable de nettoyer et de démaquiller sa peau, l’écueil consiste souvent à trop en faire et à la décaper. Une peau sale étouffe, s’encrasse et finit par faire des boutons. Une peau décapée n’est plus assez protégée et finit par être sensible, réactive, faire des rougeurs.

Une belle peau saine commence par une bonne hygiène

Même si vous ne vous maquillez pas ou très peu, faire peau nette le soir est indispensable. Pour plusieurs raisons :

  • La peau du visage et du cou est constamment en contact avec l’extérieur et se salit rapidement : poussières, particules métalliques volatiles et autres polluants de ville, résidus de produits de soin, débris cellulaires…
  • Les SPF des crèmes peuvent être irritants s’ils ne sont pas retirés ; les poudres et pigments des fards entravent la respiration…
  • C’est la nuit que la peau travaille à sa réparation, à sa régénération et, pour cela, elle doit être propre pour travailler efficacement.
  • Ces salissures sont hydro ou liposolubles : elles devront donc être retirées avec de l’eau ET avec du gras. C’est important à retenir pour la suite.

Mais attention à ne pas pour autant décaper votre peau, erreur tout aussi néfaste que de ne pas la nettoyer

L’un des outils de votre peau pour se protéger, c’est son film hydrolipidique. Si ce film est intact, votre peau aura plus de chances d’être belle, saine et résistante.

C’est un cocktail chimique complexe composé d’eau (sécrétée par les glandes sudoripares) et de graisse (sécrétée par les glandes sébacées) et d’une importance majeure.

Il participe à la cohésion de la couche cornée, au maintien de l’hydratation de l’épiderme, à la photoprotection externe et possède une activité bactéricide et antifongique.

Sa légère acidité empêche les infections et maintient votre épiderme en bonne santé.

Petite revue des types de démaquillants les plus courants.

Les savons et nettoyants moussant à l’eau

Ils ne sont pas du tout adaptés au film hydrolipidique cutané.

Les savons habituels sont conçus pour agir sur le gras, le dissoudre et « nettoyer » la peau comme du liquide vaisselle pour une casserole. Le savon modifie le pH de la peau qui devient alcalin : pH entre 9 et 11. Les savons souvent trop détersifs et vont, au sens propre, décaper la peau, provoquer des perturbations de cet écosystème en éliminant le film hydrolipidique. La peau n’étant alors plus protégée efficacement, elle devient alors perméable et sensible à toutes les agressions et à la déshydratation. C’est la sensation de peau qui tire et qui appelle à mettre derrière beaucoup de crème.

Deux exceptions : les savons en saponification à froid qui ont conservé la glycérine, et en été pour ôter la crème solaire qui s’accroche à la peau.

Les eaux micellaires

Les micelles sont tout simplement de toutes petites molécules (des micelles) en suspension dans de l’eau. Dans ces produits démaquillants, il s’agit de tensioactifs qui sont en suspension.

Un tensioactif permet de lier entre elles des molécules qui normalement se repoussent, comme l’eau et le gras. Dans le cas des eaux micellaires, les tensioactifs en suspension vont « accrocher » le maquillage (composé de gras) mais aussi d’autres gras de la peau, notamment le sébum du film hydrolipidique. C’est pourquoi elles peuvent assécher à la longue.

Le problème des tensioactifs est qu’ils peuvent rendre la peau plus perméable (comme les savons). La qualité d’une eau micellaire va beaucoup dépendre de la qualité et de la douceur du tensioactif utilisé : un tensioactif doux et respectueux est souvent … cher.

Les tensioactifs vont certes démaquiller mais il y en a très peu dans les eaux micellaires : beaucoup de produit s’avère nécessaire pour se démaquiller entièrement. Et le maquillage waterproof y résiste souvent.

Elles sont appréciées des personnes qui aiment mettre de l’eau sur leur peau pour se sentir propres, sans les inconvénients du calcaire de l’eau du robinet. Mais peuvent dessécher voire décaper selon leur qualité.

Les laits démaquillants

Le lait démaquillant est un mélange d’huile et d’eau. Le lait détache les squames, apporte de l’émollience, et en principe respecte le film hydrolipidique. Avec un lait, il est plus facile de régler le pH de l’émulsion pour qu’elle soit proche du pH de la peau.

C’est le couple de base (lait + tonique) du démaquillage. Rien à dire dessus : c’est un parfait duo qui a largement fait ses preuves.

Si ce n’est qu’encore une fois, c’est la qualité des ingrédients qui fait la différence.

Les huiles démaquillantes

Ce sont les plus anciens produits de démaquillage-nettoyage, les plus simples et les plus naturels. Le gras est un excellent solvant, il se glisse sous le maquillage, décolle les impuretés. Toujours à compléter avec une lotion sur un coton pour retirer les particules hydrosolubles et l’excès de gras. Leur intérêt, c’est aussi le bienfaisant massage qui les accompagne : il améliore la microcirculation, donc la nutrition et l’oxygénation cellulaires.

Huile de Jojoba, huile de coco, huile d’olive sont d’excellentes huiles toutes simples pour se démaquiller. Les huiles démaquillantes modernes quant à elles sont cependant souvent modifiées pour pouvoir s’émulsionner à l’eau et ne pas laisser de film gras. Elles sont aussi souvent composées d’huiles végétales fractionnées (dites huiles sèches). Elles en deviennent moins nourrissantes et plus décapantes qu’une huile végétale. Certaines contiennent en outre des huiles minérales qui risquent à la longue d’encrasser les pores.

En se nettoyant et démaquillant « proprement », c’est à dire en respectant l’écosystème cutané et non en décapant la peau, celle-ci gagne en confort et la peau a moins besoin de produits de soin. Cela rend également les produits cosmétiques appliqués après plus efficaces. En résumé, investir dans un bon démaquillage, c’est faire des économies sur ses produits de soin.

Prendre soin de sa peau

Ce que vous avez de plus précieux : votre barrière cutanée !

Ma grand-mère s’appelait Blanche et avait été rousse. Elle avait encore été institutrice et, assise dans son fauteuil en velours bleu pétrole, elle aimait à m’enseigner : « Sais-tu pourquoi nos maisons sont si belles ? C’est parce que leurs toits de tuiles, comme des écailles de poisson parfaitement enchâssées, au lustre grisé ondulant à la lumière, les met à l’abri des intempéries de la vie. Vois-tu, la peau est comme nos maisons alsaciennes. Elle est belle quand son toit est beau. »

Les grands-mères ne diront jamais assez à leurs petites files que le premier geste de beauté, c’est de préserver sa barrière cutanée !

La peau, une parure de beauté au rôle protecteur

Elle nous protège grâce à :

  • un pH acide qui empêche les microbes de proliférer,
  • un film hydrolipidique en surface sur lequel les particules indésirables vont surfer et glisser,
  • des cellules cutanées, les kératinocytes, organisées en « écailles » superposées comme le toit de la maison de ma grand-mère,
  • des antioxydants qui tuent les agresseurs (UV, radicaux libres).

Les toxines sont quant à elles évacuées grâce à la perspiration et aux glandes sudoripares. Ainsi la sueur contient des déchets azotés (urée, acide urique) qui la rend comparable à de l’urine.

Une peau dont la barrière est intacte n’est pas obligée de se consacrer en urgence et en priorité, à utiliser son énergie pour se défendre et se protéger. Elle peut se consacrer à des tâches de régénération, de reconstitution, de nettoyage etc. C’est donc une peau au repos, tranquille et détendue donc plus sereine et plus belle.

C’est bien pourquoi, intuitivement, nous n’aimons pas avoir la « peau qui tire ». De même, une peau qui arrive à bien évacuer bien ses déchets, est une peau qui n’est pas encrassée, donc lumineuse. Avez-vous d’ailleurs remarqué comme la peau des sportifs est souvent très belle, ferme et pleine de vie ?

Comment préserver sa peau ?

  • Ne pas détruire le film hydrolipidique avec des savons agressifs (ils le sont presque tous sauf les savons saponifiés à froid), une eau agressive (l’eau du robinet est javellisée) etc. En résumé : nettoyer oh que oui, purifier toujours oui, démaquiller encore oui, décaper NON ! Donc la nettoyer avec des produits doux, plutôt des huiles végétales que des tensio-actifs.
  • Restaurer son film hydrolipidique s’il a été endommagé (c’est la sensation de tiraillement après la douche, une peau rugueuse, sèche) avec des soins « biomimétiques » comme les Soins Seconde Peau LODESSE. Attention aux produits occlusifs qui empêcheraient la peau de respirer et d’évacuer les déchets (toxines, gaz, etc.). C’est notamment le cas des huiles minérales qui forment un film étouffant, avec à la clé petits boutons, teint terne, etc.

LODESSE conçoit toujours ses produits pour être en totale osmose avec la peau. Ils ne la dénaturent jamais, respectent son intelligence et reconstituent à l’identique sa barrière respirante.